Et si on se donnait le droit de ne rien faire ?

Coucou mes noisettes, je vous retrouve aujourd’hui pour parler de notre tendance à toujours chercher à remplir notre quotidien, à se surcharger tout le temps et à penser que l’efficacité est synonyme de quantité.

Je ne sais pas d’où sort ce besoin d’en faire toujours davantage dans le quotidien. Est-ce qu’il n’existe pas une injonction qui dit que tout doit être efficace à tout prix ? De rentabiliser chaque moment de notre vie, même nos temps libres ?

Je ne sais peut-être pas d’où nous provient ce réflexe (qui est moderne, car en discutant avec nos anciens on se rend vite compte qu’ils n’avaient pas ce sentiment), mais je sais que je suis loin d’être la seule à le ressentir. Alors en cette période de fin d’année propice à l’introspection, à ralentir pour se centrer sur l’essentiel, j’aimerai proposer quelque chose d’un peu fou : j’ai envie qu’on se promette en 2022 de se donner le droit de ne rien faire.

Ne rien faire ?

Je sais, dit comme ça – rien faire – ça craint comme idée. Je vous vois déjà me dire : Rien faire ? Genre vraiment rien de rien?

Alors rien de rien, c’est une option ; ou bien un rien de planifié, ça en est une autre.

Rien d’efficace ni de productif.

Ce que je vous propose c’est de mettre plus de petits « riens », ne rien faire qui nous force à organiser, courir après la montre, jongler avec les responsabilités, s’imposer des contraintes sociale qui ne nous épanouissent pas…

J’aimerai juste que collectivement, on cesse de penser qu’une journée passée à se reposer est une journée perdue.

Je voudrais enlever cette culpabilité qui s’inscrit partout. Comme se lever tard le dimanche en ayant l’impression d’avoir gâché sa journée de congé. Pourquoi ne pas plutôt apprécier ces heures de sommeil salvateur qui devaient vous être nécessaires. J’aimerais aussi qu’on dise aux autres que c’est mature de se reposer et de prendre soin de son mentale, de son corps, de son bien-être. Qu’il ne s’agit pas juste d’un investissement mais d’une forme de sagesse.

J’aimerai qu’on ne culpabilise pas les autres aussi. Qu’on accepte le rythme de chacun et ses besoins, sans prendre personnellement un refus. Qu’on n’insiste pas pour les faire sortir de chez eux quand ils aimeraient mieux rester au chaud ou seul à ne rien faire. Qu’on ne leur dise pas qu’ils vont « manquer quelque chose » parce que dans le fond, on en sait absolument rien.

L’essentiel et rien d’autre

Ne « rien » faire, au fond, c’est aussi se reposer. Prendre du temps pour soi et s’écouter. Souvent, je vois des gens ne rien faire quand ils sont déjà trop plein. Quand ils arrivent au débordement. C’est usant de penser une vie comme ça.

Faire on sait faire, ne rien faire reste à construire

Parfois, ça signifiera qu’on lit un livre et à d’autres moments on s’affale devant une série Netflix. Rien faire ça peut aussi vouloir dire qu’on boit un thé en bonne compagnie à refaire le monde ou peut-être juste prendre un bain tout chaud jusqu’à ce que notre peau soit toute plissée. Le fait est que ce n’est jamais vraiment « un rien ».

Ce n’est peut-être rien d’efficace, mais c’est un moment pour soi qui nous fait le plus grand bien.

C’est quelque chose.

Et c’est même quelque chose d’essentiel.

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