Coucou mes noisettes, je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de ce cheminement qui m’a amené à adopter un mode de vie slow. C’est à mon sens un art de vivre au croisement de toutes mes convictions et qui décrit parfaitement ma façon d’aborder la vie et les choix qui s’offrent à moi.
Qu’est-ce que la slow life ?
L’art de vivre slow vient du mouvement Slow qui a été initié dans les années 80 en réponse à la mondialisation, l’accélération des échanges, la sur-consommation etc… Le principe est de ralentir en douceur notre mode de vie pour vivre de manière plus simple et authentique, slow signifie littéralement « lent » en anglais.
C’est réapprendre à prendre le temps de vivre.
Cette philosophie de vie slow, à mon sens, allie différents courants (comme le minimalisme, le zen, le végétalisme) en proposant un retour à des valeurs essentielles que nous avons tendance à perdre dans notre société telles que l’authenticité, la simplicité, le respect du vivant, l’amour, le partage, la nature…
Quelques principes d’une vie plus slow qui me semblent essentiels et accessibles à tous.
- Penser à ralentir au quotidien : adopter des rituels bienveillants, un rythme de travail serein…
- Rechercher à vivre une vie plus simple et authentique : sans prétention ou extravagances, qui est réelle et non pas dans le paraître, la quête de fortune…
- Prendre du temps pour soi (réapprendre à écouter son corps, à écouter les autres, à s’offrir des moments zen et de bien-être)
- Partager et offrir du temps aux autres, profiter de moment avec ses proches, donner de son temps pour un projet en accord avec ses valeurs
- Se reconnecter à la nature : comprendre qu’on est membre d’un tout qui contient aussi la nature et le vivant, c’est prendre le temps par exemple de faire des petites plantations, d’adopter au quotidien des gestes éco-responsables qui ont un impact positif ou encore de faire des cueillettes sauvages
- Développer sa créativité : en développant des activités et des loisirs sans écrans, se mettre à la musique, la danse, un sport d’équipe ou encore dessiner, faire des puzzles…
- Savourer le moment présent : se mettre à la méditation, aller se promener davantage, cuisiner pour profiter d’un moment convivial…
Slow food et fast-food ?
C’est en 1986 que Carlo Petrini, une journaliste gastronomique italienne, a lancé le mouvement « Slow food » pour répondre à l’industrialisation massive et l’alimentation fast food qui menaçait alors les savoir-faire et l’alimentation locale en Italie. Désormais, la Slow Food est une organisation internationale qui propose entre autre des événements variés autour des questions sur la biodiversité alimentaire, l’autonomie alimentaire.
En France, à l’époque, il n’y a malheureusement pas eu d’écho suffisant à ce mouvement pour permettre de lutter efficacement contre l’industrialisation des cultures (monocultures, cultures intensives, pesticides, dépendance des agriculteurs) comme je vous l’avais expliqué dans mon article sur l’alimentation slow local, bio et raisonnée en France. Toutefois heureusement, aujourd’hui ces questions bousculent notre société et de plus en plus de personnes modifient leur consommation pour adopter une démarche plus éco-responsable. Je suis heureuse de constater que la slow food se développe en France avec des initiative locales comme citoyennes où chacun se sent désormais prêt à lutter pour une alimentation plus juste, plus éthique et saine pour notre santé et l’environnement !
Slow fashion et fast-fashion ?
La Slow Fashion s’oppose quant à elle à la Fast Fashion. La fast-fashion pourrait être définie comme une mode prêt à jeter avec des vêtements de qualité médiocre vendus à petits prix car produit dans des conditions déplorables, souvent à l’autre bout du monde comme le montre les nombreuses catastrophes comme le Rana Plaza.
Ainsi, adopter une mode slow, c’est opter pour une mode éthique avec des alternatives éco-responsables. C’est par exemple, se tourner vers l’achat de seconde main et vintage pour se vêtir, d’opter pour des marques de mode éthique (vous retrouverez sur le blog ma liste de marques de mode éthique régulièrement mise à jour) ou encore définir d’avantage ses besoins pour adopter une garde-robe capsule plus minimaliste.
Je vous conseille ici de regarder du côté des boutiques et créateurs suivants qui proposent des vêtements éco-responsables qui s’adapteront à vos différents critères :
We Dress Fair : e-shop de mode qui distribuent uniquement des marques éthiques, ils ont une boutique à Lyon rue des capucins
Minuit sur Terre : e-shop et marque de maroquinerie vegan (en cuir de raisin)
Slow cosmétique
La Slow Cosmétique est un mouvement (et aujourd’hui une certification en France) qui incite à utiliser des produits cosmétiques qui permettent de prendre soin de soi tout en respectant l’environnement. Par exemple en adoptant des cosmétiques fait-maison, des ingrédients brutes comme les huiles végétales, les huiles essentielles ou les colorations végétales. Le but essentiel du mouvement de la slow cosmétique est de dénoncer les compositions chimiques en cosmétiques, mais aussi le Green washing qui consiste à tromper le consommateur en lui faisant croire que le produits est sain et enfin d’encourager l’adoption de cosmétiques sains. Sur le blog, vous retrouverez évidemment beaucoup d’articles sur les cosmétiques naturels, bio, vegan et slow.
Pour ma part, dans cet état d’esprit je vous recommande ces sites pour limiter votre impact lorsque vous consommer des cosmétiques :
Mademoiselle bio (e-shop de produits bio)
La licorne victorine (e-shop vegan et zéro-déchet)
La slow life, le minimalisme et le zéro déchet quels différences ?
Le minimalisme est un mode de vie qui demande d’avoir moins pour avoir mieux, qui va toujours privilégier la qualité à la quantité et questionner ses besoins matériels dans le but d’éviter toute accumulation non nécessaire. En ce sens, un objet est nécessaire si nous l’utilisons, s’il nous apporte un service au quotidien ou encore s’il s’agit d’un objet sentimental.
Lorsqu’on fait le choix d’un mode de vie minimaliste, on cherche à se débarrasser des objets qui encombrent la maison et l’esprit, ceux qui nous prennent du temps (en ménage par exemple) alors même qu’ils ne nous apportent aucun bénéfice et aucune joie. Vous l’aurez compris, avoir une maison minimaliste ce n’est pas avoir une maison vide, blanche et lisse, c’est surtout avoir une maison qui vous ressemble, qui suit vos réels besoins quotidiens et non pas ceux poussés par une tendance de consommation.
Par ailleurs, le zéro déchet est un courant minimaliste qui consiste à réduire ses déchets en consommant des produits majoritairement vracs et solides ne produisant à terme aucun déchets. Ainsi chaque achat est envisagé en termes de déchets. Comme dans toute démarche minimaliste, le premier objectif est de réduire sa consommation mais ici elle sera envisagée uniquement dans le sens d’une réduction des déchets (il n’y aura pas nécessairement de prise en compte de l’impact écologique si l’objet ou l’aliment est zéro déchet).
Personnellement je respecte les principes du “zéro déchet” au quotidien mais je n’aime pas la dénomination et je ne l’utilise pas car j’ai noté autour de moi avec les années, que le fait de parler de “zéro déchet” avait tendance à frustrer, à mettre en place un idéal inatteignable pas très sain (ce fameux “zéro”) parfois fanatique dans le rapport aux déchets. Je regrette aussi que ce terme amène autant de frustrations à l’entourage qui se sent juger par rapport à sa production de déchets plutôt qu »inspirer à réduire une surconsommation inutile. Dans le fond c’est sûrement pour cela que je me considère comme minimaliste, parce que je prône une simplicité volontaire plutôt qu’une réduction de déchet. Pour moi cela revient à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
La différence entre le slow et le vegan ?
Le véganisme ne me satisfait pas entièrement dans sa définition. Je souhaite adopter un art de vivre qui prend en compte les différents aspects qui composent notre vie et notre consommation, ainsi je crois que la vie animale ne peut exister dans un écosystème détruit, qu’un modèle industriel (quand bien même vegan) n’est pas viable et souhaitable. Il me manquait donc une prise en compte de l’impact écologique.
Comment adopter une vie plus slow ?
Je crois sincèrement qu’à toujours courir après le temps, on finit par se perdre soi-même. Ainsi, pour en finir avec les journées qui semblent toujours trop courtes pour faire tout ce que l’on a à faire, pour ne plus dire « je n’ai pas le temps », il est nécessaire de prendre un certain recul sur nos habitudes de vie quotidienne. Vivre slow c’est apprendre à voir le temps autrement, apprendre à ne plus manquer de temps…
5 conseils slow life pour ne plus courir après le temps
(et mettre un peu plus de Slow dans votre quotidien)
1 – Mettre des priorités saines
Je crois qu’un enjeu fondamental pour adopter la slow life au quotidien est d’apprendre (ou réapprendre) à mettre des priorités saines. Très simplement, si vous avez la sensation de manquer de temps tous les jours, de ne pas avoir le temps nécessaire pour faire ce que vous avez à faire, alors il y a de fortes chances que vous cherchiez « à tout gérer », « à vous surcharger », cette façon de remplir les journées jusqu’à déborder est contre-productif car elle ne vous permet pas d’atteindre l’essentiel : votre bonheur.
Certes, chaque jour nous avons tous notre lot d’urgences et d’obligations, mais nous devons aussi absolument nous laisser une marge que j’appelle marge de manœuvre minimale. Mais il est essentiel de se rappeler que chercher à constamment tout maîtriser nuit à notre bien-être et notre épanouissement, c’est un premier pas pour prendre du recul sur nos habitudes. Ainsi je vous conseille de définir vos véritables priorités quotidiennes en débusquant par exemple les fausses priorités, les fausses urgences, les fausses obligations, ainsi que les tâches énergivores (comme un temps extrêmement long à scroller sur les écrans, je vous invite à lire l’article sur le minimalisme digital).
Comment mettre en place des priorités saines ?
- En réalisant des to-do list réalistes qui définissent 3-4 objectifs faisables à la journée
- En priorisant vos besoins et aspirations profondes dans votre quotidien : qu’est-ce que vous aimeriez vraiment faire ? Qu’est ce qui vous rend vraiment heureux.se ?
2 – Choisir les moments de qualité
Il n’y a pas de secret, une journée ne compte toujours que 24 heures et chaque tâche que nous réalisons nous demande un certain temps, rien ne sert de vous frustrer à essayer de changer cela, de vous culpabiliser en voyant toujours ce qui n’est pas fait !
Choisir les moments de qualité revient à réaliser chacune de nos tâches au mieux (la qualité avant la quantité !) et de préserver notre bien-être en adoptant un rythme serein et sain qui nous laisse suffisamment de temps pour vivre sans étouffer. Cela revient bien souvent à réduire nos activités et à affiner notre emploi du temps sur ce qui est vraiment essentiel. Ainsi, il n’y a pas de règle, ce sera à vous de faire la part des choses en fonction de votre personnalité, de vos besoins qui deviendront peu à peu vos priorités et votre nouveau rythme plus slow.
3 – Définir vos besoins
Il est bon de faire le point sur nos véritables besoins pour ne pas les laisser de côté. Rendez-vous vous même « durable » en réfléchissant vos habitudes au prisme de vos besoin réels et profonds. Si le trajet vous fatigue, avez-vous vraiment besoin d’aller faire des courses aujourd’hui alors qu’il vous reste des choses à manger, ne pourriez-vous pas plutôt tenter une nouvelle recette avec les restes ? Ces questions que vous vous poserez sur votre quotidien vous permettront de gagner du temps à ne pas en perdre !
4 – S’organiser différemment
En améliorant votre organisation au quotidien vous aller forcément réussir à dégager du temps et à gagner en sérénité (puisque vous ferez ce qui compte réellement pour vous désormais) !
En matière d’organisation, il existe évidemment énormément de méthodes différentes qui ont toutes à mon sens du bon à offrir mais toutes se rejoignent bien souvent sur l’anticipation ! Ainsi, n’hésitez pas à faire votre propre melting-pot de méthodes pour n’utiliser que celles qui fonctionnent pour vous : batch cooking en cuisine, bullet journal, miracle morning, garde-robe capsule… Choisissez d’automatiser d’avantage ce qui présente un vrai « casse-tête » dans votre quotidien.
Il ne s’agit évidemment pas du tout de tout prévoir dans le moindre détail mais d’anticiper lorsque c’est possible pour s’alléger l’esprit et avoir moins de micro-décisions à prendre.
5 – Valoriser ce qui compte le plus pour soi
Il me semble que cette impression moderne de manquer de temps provient aussi du fait de passer à côté de l’essentiel : ce qui compte vraiment pour soi.
Cela peut-être par exemple d’avoir le sentiment de manquer de temps pour ses proches, manquer de temps pour prendre soin de son bien être (faire du sport, lire, se maquiller, se détendre) ou encore manquer de temps pour se consacrer à un projet qui compterait pour notre épanouissement (rechercher un chez-soi, faire une formation, partir en voyage…).
Je constate souvent que lorsqu’on se laisse entraîner par la montagne de tâches quotidiennes, on en vient à ne plus avoir de temps pour ce qui fait vraiment sens. C’est pourquoi en mettant d’avantage l’accent sur vos priorités, en faisant le point sur vos besoins essentiels (et personnels, personne n’a de jugements de valeur à faire sur ces derniers).
Enfin, gardez en tête que quand on fait ce que l’on aime sincèrement, on a toujours le sentiment de bien dédier son temps…
bonjour à toi, il est tard et je faisais des recherches comme je suis insomniaque et là je tombe sur ton extraordinaire blog, je te dis bravo pour ce que tu as osé entreprendre, moi j’ose pas, pourtant j’aimerais tellement mais la vie en a fait autrement, sur quelques années j’ai eu des drame qui m’ont détruits et qui ont fait que je vis plus j’essaie la survie, du coup je fais du sur place, j’aimerais commencer le slow mais je ne sais pas par où, par quoi commencer je suis extrement anxieuse, cours par tout, n’arrête pas tant que c’est pas parfait au point que je suis déjà tombée le cul à terre comme on dit, j’espère avoir cette force et ce courage pour l’établir dans ma vie, mais j’ai peur, peur de me débarrasser des choses inutiles et de le regretter après car je suis quelqu’un qui décide, qui fais des choses pour regretter une fois que c’est fait.
J’espère un jour pouvoir acheter ton livre une fois que je pourrais car en ce moment je ne peux pas me le permettre, mais je t’ai mis dans mes favoris pour au moins te suivre à défaut de pouvoir acquérir ton livre .
merci de partager tes expériences, tes connaissances.
je te souhaite une belle nuit
Bonjour Petite Noisette. Décidément internet c’est magique quand on s’en sert bien. Je cherchais une recette de lait d’avoine car j’ai lu sur la dernière brique achetée qu’il y avait des trucs bizarres dedans et que je ne voyais pas ce qu’ils y faisaient. Et je tombe sur ton blog passionnant… Du coup je m’installe sur le canapé avec chiens et chats et j’apprends que j’ai adopté la slow life sans le savoir un peu comme Mr. Jourdain. Je suis maintenant en retraite et bien sûr j’ai plus de temps pour moi mais la slow life je la pratique depuis Longtemps. J’ai été famille d’accueil et j’ai toujours pris soin de prendre du temps pour moi j’ai élevé 8 petites filles et j’ai essayé de leur apprendre à être bonnes avec elles-mêmes car elles n’étaient pas responsables de ce qui leur arrivait, mon mari et moi-même avons partagé avec elles ce que nous pensions être essentiel pour être heureux même si nous étions un peu vu comme des marginaux dans notre village. Accepter de vivre autrement que les autres , pour soi même n’est pas égoïste mais dans le monde qui se dessine aujourd’hui c’est salutaire. J’ai également travaillé avec des personnes âgées (parfois la vie …) J’ai adoré cette période j’ai beaucoup donné et j’ai beaucoup reçu de la part de ces personnes. Alors tant pis si le ménage n’est pas parfait si on mange des pâtes parceque je n’ai pas pu faire les courses car Mamie Untel avait besoin de réconfort. Je prends toujours le temps d’écouter et d’aider et ça me rend heureuse. Aujourd’hui je vis à la campagne avec un jardin des animaux un maraicher bio à 5 km. Nous ne sommes pas riches mais ça ne compte pas nous prenons juste le temps de vivre et de cuisiner car ça aussi ça rend heureux …
À moi de te remercier à mon tour Claude, pour ce beau partage d’histoire 🙂 Effectivement vivre slow n’a rien à voir avec les biens matériels et la richesse c’est comme tu le montres très bien plutôt question de bonheurs simples, de donner aux autres et à soi-même ce qui est essentiel.
A très vite j’espère !
Bonjour Lucile,
Tu es un exemple pour moi, je n’essaie pas de te copier mais tu m’inspires et je fais au mieux et ça fait du bien…
Oh Céline, je suis ravie si mon parcours peut un peu inspirer le tiens. Je suis très touchée. A très vite j’espère !
Merci pour cet article qui nous permet de refléchir à comment ralentir et choisir à son rythme, de modifier des pans de sa vie.
Bonjour petite noisette,
je dois être dépourvue d’intelligence et manquer de « slow attitude ». J’ai relu l’article et je pense que tu dois scandaliser voire blesser beaucoup de personnes. Je ne t’ai ni parler de richesses, ni de faiblesses mais de rythme, de bon sens.
Ce que je comprends c’est que tu es bienveillante, cela ne fait aucun doute, néanmoins à mon sens cela relève de l’utopisme mais comme tu le dis très bien dans ta story chacun chemine et le chemin se fait en marchant. A chacun de s’épanouir par ce qui lui parait le plus juste d’une part, ce qui lui est possible de faire d’autre part.
Belle soirée en mode slow
Bonjour ma noisette,
Je ne crois pas du tout que tu manques d’intelligence ou de quoi que ce soit d’autre, ta relecture t’amène donc à ressentir du rejet et de l’injustice, je l’entends mais je n’en suis pas responsable.
Et tu sais, je préfère être utopiste qu’être résignée.
Il y a 6 ans quand je parlais de tests sur les animaux et encourageait le boycotte, on me traitait d’utopiste « jamais les grands groupes ne changeront leur position » « on peut rien y faire », il y a 1 mois Garnier m’a contacté pour m’annoncé qu’il devenait cruelty-free.
Il y a 7 ans quand je parlais d’alimentation végétale, de limiter les consommations de viande etc pour l’écologie et le bien-être animal, là encore on me traitait d’utopiste : « jamais les gens ne diminueront leur consommation de viande en France, tout le monde s’en fous » « manger de la viande à tous les repas c’est une nécessité ».
Pareil pour les ingrédients nocifs et perturbateurs endocriniens quand j’écrivais dessus en 2014 en disant qu’on devait lutter pour les bannir de nos vies, j’étais une utopiste « personne n’a le temps de décrypter les étiquettes » « ça demande un temps fou »…
Les choses changent, le temps finalement on la trouvé puisqu’aujourd’hui tout ça est au coeur de notre société…
Alors plus le temps passe, plus je crois justement qu’il faut des « utopistes » qui bousculent un peu les mentalités pour que ce monde avance un peu plus droit…
C’est mon opinion, et même si pour cela je dois accepter de faire face au rejet, à la critique massive, à la colère.
Mon expérience m’a montré que le jeu en vaut la chandelle.
Prends bien soin de toi, à très vite !
Hey, je voulais ajouter la marque who’s.nxt , c’est pas donné mais ils sont au top (éthique et respectueux de l’environnement) j’économise pour m’acheter un tee shirt chez eux ☺️
Merci pour ton inspiration comme tu le dis si bien.
Je suis totalement d’accord sur le fait que chaque doit avancer à son rythme ‘, selon ses propres contraintes et je trouve ça chouette de pouvoir trouver des idées de mode de vie slow. J ai récemment revue tte ma cuisine après avoir lu ton article (et pourtant mes journées sont bien remplies avec l’ arrivée de mon 3e enfant récemment.)
Bref je pense qu on a tous besoin de retrouver du réel, du sincère, du vrai et qu il faut arrêter avec ttes les excuses de temps et d’argent. Soyons heureux !
Wahou félicitations pour ta cuisine, on peut en effet dire que tu t’es sacrément challengée ! Je crois aussi qu’on a tous besoin de revenir à plus d’authenticité 🙂 À très vite j’espère !
Merci pour ce bel article qui réchauffe le cœur comme une tisane bien chaude.
Tous tes mots résonnent en moi et j’essaie tous les jours d’avoir une vie de plus en plus slow ☺️
Oh c’est une si jolie image :* Merci 🙂
Coucou,
je n’adhère pas à tout non plus. Aujourd’hui je trouve que ce genre d’article est même un petit peu culpabilisant, car dans la vie d’aujourd’hui où on est sans arrêt sollicités et matraqués d’informations (dans la rue par les pubs, dans les magasins, dans les transports, sur internet, les réseaux sociaux…) c’est difficile de se détacher et de se couper complètement de tout ce brouhaha!
Et plus encore dans ce contexte où tout le monde est masqué, un jour on est confiné.es, après c’est le couvre-feu à 18h, ensuite on peut sortir à 10km mais avec un justificatif de domicile et avant 19h, les déplacements sont tolérés tel week-end mais ensuite les frontières sont fermées, quel arrachage de cheveux!!
Soit on vit dans ce contexte anxiogène à base de visioconférences, soit on organise la résistance et là c’est aussi du boulot, des réflexions, d’innombrables échanges virtuels avant d’arriver au réel, parce que c’est pas nos métiers à la base et qu’on fait comme on peut avec le lot d’imprévus…
La liste de « principes pour une vie plus slow » au début de l’article me semble vraiment utopiste : en ce qui concerne le travail, beaucoup ont déjà la chance d’en avoir un et ne peuvent se permettre de le quitter! Combien galèrent et sont sans emploi… Quand on pourrait passer tout le monde à la semaine de 30h et embaucher plus, pour moi là est le vrai problème. On ne se défait pas du stress du travail juste par une pensée positive quand on est dans un environnement toxique (pression hiérarchique par exemple). Faire de la méditation, faire des cueillettes sauvages, s’écouter et s’offrir des moments zen… Ca résonne vraiment en moi comme des injonctions véhiculées par les médias et qui masquent qu’en fait notre société ne nous aide pas à nous épanouir, bien au contraire! Comment est-ce possible lorsqu’on vit en ville, qu’on a un rythme métro-boulot-dodo, des enfants à élever et qu’il faut aller s’organiser pour aller au marché bio le samedi matin, au magasin zéro déchets dans la foulée donc penser à tous les contenants, et il y a une invitation à un apéro qui tombe demain mais qu’est ce que je vais ramener, je n’aurai pas le temps de passer au magasin de producteurs avant le couvre feu?? Eh bien on cède au supermaché du coin et à la consommation de plaisirs faciles comme des séries netflix qui nous font rêver à une autre vie, et je le comprends…
Moins de travail, moins de notre attention sollicitée par les sirènes de la consommation partout tout le temps, ce serait bien, mais pour ça il faut se rebeller!
Bonjour Marianne, je ne suis évidemment pas d’accord sur le côté culpabilisant de l’article tu t’en doutes ^^ et je sens beaucoup d’amertumes et de colère dans ton message, je le comprends en ce moment c’est diffcile.
Mais ce que j’essaye à mon échelle, c’est surtout de proposer « autre chose » que ce que tu décris justement comme monde… Ça te paraît peut-être utopiste pourtant c’est un monde alternatif envisageable et réaliste : consommer moins mais mieux c’est une réponse réfléchis à l’industrialisation massive et la surconsommation.
Aujourd’hui la difficulté réside surtout dans le fait de ne pas s’auto-culpabiliser, accepter qu’on fait de son mieux en fonction de nos possibilités et que tout ne peut pas être changé en 1 jour, on fait par petit pas et c’est juste !
Je ne dis jamais à personne qu’il existe UN UNIQUE modèle à suivre (voir passage sur le zéro déchet par exemple) mais je crois qu’il faut montrer que c’est possible de vivre ainsi : je le fais et j’ai commencé de zéro un jour sans personne pour me faciliter la vie… Je préfère inspirer plutôt qu’influencer. Je pense qu’il appartient à chacun après de prendre ce qu’il a à prendre, ce qui résonne et lui semble juste…
Hello petite noisette. Je n adhère pas à tout mais je pense malheureusement que pour vivre un mode de vie » slow » il faut avoir du temps ce qui n est pas le cas de la majorité des français qui ne peuvent pas se permettre cd luxe, qui vivent à 100 à l heure car ils ont pas le choix. Parlerais-tu de ce mode de vie à une famille monoparentale avec cinq enfants? A des parents qui se démènent pouf payer leur crédit ou leur loyer, en jonglant souvent entre plusieurs contrats ?
Petitd noisette jd td suis depuis longtemps eg apprécie tes conseils même si je n adhère pas à tout comme je l ai dit précédemment.
Néanmoins, n est-il pas indécent fn cette période de pandémie de communiquer sur l’ authenticité et le retour aux sources alors que l urgence est dd sauver des vies?
Je te souhaite une belle journée » slow »
Bonjour,
Je crois que tu n’as pas compris du tout ce qu’était l’art de vivre SLOW (ou peut-être que tu n’as pas bien lu l’article…) Ce n’est pas un privilège de riche qui sirote des tisanes parce qu’ils ont le temps comme tu as l’air de le décrire…
Pour répondre à ta question sur « l’indécence de parler de ce mode de vie en cette période de pandémie » : Mais justement c’est exactement le moment où il convient de parler du SLOW, tout le monde est épuisé, le système économique et social montre en France (et dans beaucoup de pays du monde) son inefficacité avec des hôpitaux, des écoles, des forces de polices éreintés. La solution c’est donc pas de se taire mais de chercher à faire autrement et mieux pour que ça redevienne vivable ! Car si l’on écoute les experts, les pandémies ne font que commencer à cause des désastres écologiques et du réchauffement climatiques…
Pour répondre à « parlerais-tu de ce mode de vie à une famille monoparentale avec cinq enfants? A des parents qui se démènent pour payer leur crédit ou leur loyer, en jonglant souvent entre plusieurs contrats ? » C’est tout l’inverse de ce que tu crois. Comme je l’ai dis dans l’article, le mouvement SLOW DÉFEND les personnes vulnérables (et pas qu’en France) elle va développer une mode éthique (slow fashion)pour éviter à une couturière mineure du Bangladesh d’être exploité, elle va développer l’automnie alimentaire locale pour un prix juste au producteur afin que les agriculteurs français ne soit plus étouffés par les géants de l’agroalimentaire. Le SLOW prône une décroissance (consommer moins mais mieux) viables pour que justement les personnes les plus fragiles ne soit plus la 4ème roues du carrosse bancales de notre économie qui broie les talents en faveur du profit.
Alors oui je te l’affirme aujourd’hui communiquer sur le fait de vivre slow est sinon un acte d’engagement écologique, un acte de bienveillance à l’égard de toutes les personnes qui souffrent et qui sont ignorés par le « toujours plus, toujours plus vite ». Je crois qu’aucune vie n’est remplaçable, que le temps est notre ressource la plus précieuse et que je dois dénoncer un monde où chacun se tue à la tâche sans profiter de sa vie.
J’espère que tu comprendras mieux ma position 🙂 Passe une belle journée !
Bonjour Lucile,
Merci pour cet article qui semble arriver au bon moment dans ma vie (on vient de me déclarer en burn out ). Je lis des choses que j’avais besoin de lire depuis longtemps 🙂
Je te remercie également pour tout ce que tu apportes <3 c'est toujours un plaisir de te lire
Bonjour Laetitia, je suis désolée de lire que tu connais une période difficile, je te souhaite de tout mon coeur d’arriver à trouver des forces (encore un peu) en toi pour te relever et trouver ce nouvel équilibre sain et serein pour toi auquel tu as le droit ! Je t’envoie plein de forces ! A très vite j’espère…